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Au nom de la loi
Comme tous les camping-cars, soulignons donc déjà qu’un van (qu’il soit ultracompact à toit relevable ou fourgon classique) est une « voiture de tourisme » comme les autres, de type M1 si l’on se réfère au Code de la route. Pour décrypter, comprenez que cette catégorie concerne un véhicule affecté au transport de personnes, pouvant disposer de huit places assises maximum en complément de la place du conducteur. Par ailleurs, un fourgon aménagé est homologué camping-car (vasp), ce qui le différencie d’une camionnette dont la vocation reste le transport de marchandises, mais aussi d’une caravane qui, elle, n’appartient pas à la catégorie M1. Cette notion de « M1 » est importante, car elle souligne qu’un camping-car, et par conséquent un van, disposent des mêmes droits que votre automobile pour stationner sur la voie publique.Un fourgon aménagé doit ainsi se plier au même Code de la route qu’une voiture, et ne peut pas être concerné par des règles différentes pour circuler ou se garer sur un parking ou le long de la chaussée… la condition sine qua non étant de ne pas se poster à un endroit inapproprié, qui gênerait les autres usagers de la route, voire entraînerait un danger pour eux. Comme avec votre voiture, il va de soi que ne devez pas occuper de places réservées au transport public, aux taxis et autres véhicules prioritaires.
Des droits à faire valoir
Sur la voie publique, donc, en respectant les règles de base, sachez que le stationnement vous est autorisé pour sept jours maximum (jour et nuit). Ce cadre général peut néanmoins être contredit par un arrêté municipal interdisant le stationnement, par exemple, les jours de marché sur la place dédiée : mais cela vaut alors pour tous les véhicules, les automobiles comme les camping-cars. La problématique du stationnement est fondamentale avec votre van. Rappelez-vous que faire une pause dans une zone urbaine, un village en rase campagne, pour deux heures, une journée ou pour la nuit (aucune loi n’interdit de dormir dans son véhicule), ne signifie pas que vous êtes en train de camper. À partir du moment où vous êtes sur vos quatre pneus, sans cales posées au sol, sans vérins installés, sans store déplié et sans mobilier de plein air sorti, vous stationnez !
Pour défendre ce droit mais aussi rappeler quelques devoirs essentiels, notez que l’UNI VDL (Union des industries du véhicule de loisirs) et le CLC (Comité de liaison du camping-car) mettent à disposition, par téléchargement sur le site www.univdl.org, plusieurs précieux documents : « Campingcar, droit de l’accueil et du stationnement », « Camping-car, mode d’emploi », ou encore « Camping-car : guide du savoir-vivre ». Sur ce même site Internet, quelques rappels juridiques sont consultables concernant les compétences du maire dans sa commune en termes de circulation et de stationnement, et précisant notamment que « toute interdiction doit être fondée sur des circonstances locales avérées et expressément motivée afin de ne pas être entachée de discrimination et d’illégalité ».
Des devoirs à respecter
Convenons néanmoins que, globalement, la plupart des communes de France font la part belle aux camping-cars, mettant parfois à disposition des solutions pour leur faciliter l’arrêt, des places de stationnement spécifiques aux aires d’accueil et services. Il ne faut donc pas se focaliser sur quelques interdictions abusives, essentiellement dans des endroits où l’afflux de touristes est important, pour noircir le tableau. Qui plus est avec un van, facile à stationner en raison de son gabarit, les villes et villages de l’Hexagone s’ouvrent à vous. Tout comme la grande majorité des lieux dignes d’intérêt sur notre territoire (ou ailleurs), si ceux-ci ne font pas exception, à l’instar des sites classés ou protégés où aucun stationnement n’est possible. Enfin, en dehors de la voie publique, sur les aires d’accueil (gratuites ou payantes) spécifiquement prévues pour les camping-cars, non seulement le stationnement est encouragé mais, en plus, la tolérance est de mise concernant l’utilisation des accessoires (cales, store latéral, mobilier extérieur). Une solution idéale pour rester un certain temps, confortablement, sur l’emplacement. Reste quelques règles simples à suivre, que l’on soit adepte du camping-car traditionnel comme du van aménagé. Pour le camping-cariste citoyen, cela s’appelle le RESPECT comme aime à le rappeler, à juste titre, l’UNI VDL
mais surtout verifiez la législation locale et vous pourrez toujours jouer sur le type de votre CG si elle est VASP, vous etes un camping car et l interdiction s applique dans le creneau horaire souvent interdit (22h 07h ) bien souvent…
si vous etes en VP ou CTTE, la reglementation locale ne s applique pas…mais tout cela reste de la theorie et le controle dependra aussi bien de l attitude du controleur que du de l attitude du controlé…
a bon entendeur…